Dans cette exploitation agricole de Labarthète, isolée et accessible uniquement par une route tortueuse, les vétérinaires ne chôment pas. L’administration du vaccin contre la grippe aviaire est réalisée à l’abri des regards pour des motifs d’hygiène. Cette action nécessite une grande préparation et une exactitude irréprochable.
« Un fardeau en moins pour nous »
« D’une part, il y a les volailles qui n’ont pas encore été vaccinées, et de l’autre celles qui ont reçu leur vaccin. Elles sont placées dans des bacs qui sont ensuite transportés sur la table de vaccination. Les personnes en charge du vaccin procèdent ensuite à une piqûre, soit entre les deux ailes de l’animal, soit un peu plus haut au niveau du cou », explique Alice Marchet, une des professionnels en charge de l’administration des doses.
Juste dans l’après-midi, 10.000 animaux de cette exploitation agricole ont bénéficié du vaccin. Pour Damien Dubosc, qui exploite cette ferme avec ses deux frères, le lancement de cette opération de vaccination est véritablement salvateur : « On attendait ce moment depuis des mois. C’est un soulagement pour nous, c’est un moyen qui va nous permettre de travailler de manière beaucoup plus efficace et de ne plus passer par toutes ces crises ». Cependant, une seule dose de vaccin ne suffit pas pour garantir la protection des canards, pour une protection optimale, ces créatures devront recevoir un rappel sous 28 jours.
Bonjour, je m’appelle Emilie et je suis rédactrice ICM46 spécialisée dans la santé et le bien-être. Je suis passionnée par la promotion d’un mode de vie sain et équilibré, ainsi que par la recherche de moyens naturels pour maintenir et améliorer la santé.