Une avancée révolutionnaire a visé le microbiote des tiques avec l’introduction d’un vaccin innovant dans le but de réduire leur contamination par les bactéries et, par conséquent, de freiner la prolifération de la maladie de Lyme. Ce développement a été rendu possible grâce à une collaboration commune entre l’institut de recherche agricole, l’Anses et l’École nationale vétérinaire d’Alfort, créant un vaccin qui fonctionne de manière inhabituelle.
Les tiques occupent la première place en tant que transmetteurs de maladies chez les animaux et constituent le deuxième vecteur principal pour les humains. La bactérie impulsée par la tique entraîne la plus populaire de ces pathologies, à savoir la maladie de Lyme. Ainsi, un vaccin novateur centré sur le microbiote de ces parasites a été testé dans le but de réduire leur taux d’infection avec cette bactérie.
Le développement de ce vaccin a été orchestré par l’institut de recherche agricole, travaillant étroitement avec l’Anses et l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Leurs résultats intéressants ont été publiés dans la revue « Microbiome ». Ce vaccin, cependant, fonctionne de façon réellement singulière.
Parvenir à l’élimination
On peut convenir que ce vaccin revêt la forme d’un agent protecteur inversé : il ne sert pas à l’immunisation face à la maladie de Lyme, mais il empêche la tique de contaminer à nouveau une autre personne. Lors de leur essai, le collectif de chercheurs a administré ce vaccin à des souris faisant ainsi naître des anticorps contre la bactérie Borrelia que la tique transporte.
Lorsque la souris vaccinée est piquée, les anticorps se mêlent au microbiote de la tique pour le transformer de manière à résister à la bactérie Borrelia. Lors d’une prochaine piqûre, la tique ne devrait alors propager aucune pathologie.
Alejandro Cabezas Cruz, auteur principal de l’étude, s’est réjoui de cette approche innovante. « En associant la procédure de vaccination traditionnelle à celle du vaccin anti-microbiote, nous pourrions parvenir à l’élimination absolue des maladies vectorielles« .
Cette avancée offre de nouvelles perspectives pour combattre la maladie de Lyme, qui à ce jour ne bénéficie d’aucun traitement existant. Cette tactique vaccinale pourrait également faire ses preuves contre diverses maladies transmises par les moustiques comme la dengue, Zika ou encore le paludisme.
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