Réduction du risque de démence après 70 ans grâce à l’écriture régulière d’un journal intime

Pour stimuler ses cellules cérébrales, il n’est jamais trop tard : Tenir un journal, augmenter la fréquence d’envoi de courriels, ou encore multiplier les sessions d’apprentissage, sont des activités qui peuvent grandement diminuer la probabilité de souffrir de démence. Cela découle d’une observation menée sur une durée de 10 ans, concernant plus de 10.000 individus n’ayant été victime d’aucun dérèglement détectable au début de l’étude.

Rédiger son journal personnel ou s’adonner aux jeux de cartes peuvent aider à renforcer notre cerveau et résister aux effets du vieillissement.

Géraldine Zamansky, reportrice sur la santé pour le groupe télévisé France 5, étudie aujourd’hui une recherche australienne qui souligne une fois de plus le rôle clé de la stimulation cérébrale à toutes les étapes de la vie.

Est-il vrai que cette recherche prouve que ces actions, une fois atteint un certain âge, contribuent à diminuer les risques de sénilité?

« Stimuler » le cerveau, même après le départ à la retraite, diminue réellement le risque de dégradation de ses facultés par 11%. Ce sont les constatations faites en suivant plus de 10 000 Australiens, tous âgés de plus de 70 ans, pendant une durée de dix ans dans le cadre de cette recherche.

On peut deviner que conserver un apprentissage continu se trouve parmi les activités les plus efficaces. Logiquement, le cerveau est sollicité par la nécessité de mémoriser de nouvelles informations et parfois même, de nouvelles habiletés.

L’acte de tenir un journal personnel est également extrêmement profitable, comme le rapporte L’auteure de cette étude, la Pr Joanne Ryan, épidémiologiste à l’Université Monash de Melbourne. Cet exercice aide à immortaliser certaines informations en les mettant à l’écrit, garantissant une meilleure conservation de celles-ci.

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Plus précisément, cela met à contribution différentes sections du cerveau : la mémoire, pour se remémorer nos actions, la construction d’une histoire en utilisant le langage, et la précision motrice, nécessaires pour écrire sur un clavier informatique ou dans un bon vieux cahier.

Est-ce que c’est l’usage simultané de plusieurs « fontionnalités » cérébrales qui serait protecteur ?

Exactement. La Pr Joane Ryan a remarqué ce dénominateur commun à toutes les activités liées à un maintien des facultés neurologiques. Rédiger une lettre en fait également partie, tout comme l’utilisation d’un ordinateur. Et j’ai une excellent nouvelle pour tous les enthousiastes de jeux de cartes, de mots croisés ou de puzzles.

C’est quasiment aussi bénéfique. La Pr Ryan m’a fait comprendre qu’il faut alors développer une stratégie, parfois avec un soupçon d’esprit de compétition, de calcul et de stimulation de la mémoire immédiate.

Et en plus, le cerveau fonctionne mieux lorsqu’il est heureux. Il peut même continuer à produire de nouvelles cellules neuronales, et surtout à optimiser les communications, les interconnexions entre ses différentes régions.

Ce serait ici le secret d’une meilleure résistance au vieillissement. La Pr Ryan a rencontré des personnes âgées dont les cerveaux semblaient « physiquement » atteints de la maladie d’Alzheimer, mais qui n’en présentaient aucun symptôme.

Des neurones épargnés, et bien interconnectés, réussiraient à compenser le reste.

Alors je ne peux que vous recommander une autre activité classée juste après les jeux: l’écoute de la radio ! En perfecte égalité, pour être parfaitement honnête, avec le fait de regarder la télévision et la lecture. Il ne vous reste qu’à sélectionner votre ou vos passe-temps favoris!

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