Le 18 février dernier, lors d’une visite fait à Rouen, la Première ministre Elisabeth Borne a révélé une enveloppe d’un milliard d’euros pour réévaluer les salaires des personnels soignants dans les hôpitaux, une initiative plus particulièrement adaptée aux contraintes du travail nocturne et des gardes le week-end. Ces augmentations de salaires, officiallement annoncées aux médias, sont en réponse à la crise que subit l’hôpital cette année, face au manque croissant de professionnels de santé.
« Augmentation du salaire des aides-soignants et des infirmières de 25 % »
La répartition du budget total de 1,1 milliard d’euros se fait de la manière suivante : les 0,6 milliard sont destinés aux revalorisations salariales déjà mises en place et qui seront maintenant « soutenues de manière durable », alors que les 0,5 milliard restant sont réservés à de nouvelles actions. Ces dernières seront intégrées dans le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour l’année 2024, comme annoncé par Matignon. Dans ce cadre, le gouvernement va augmenter dès janvier 2024 de 25% les salaires des infirmières et des aides-soignants, dixit Madame la Première Ministre, ajoutant que cela représente en moyenne une hausse de 300 euros par mois pour une infirmière à mi-parcours de sa carrière. En plus, les professionnels non-médecins verront leur prime de dimanche augmenter de 20 %.
Tandis que pour les médecins, la chef du gouvernement a annoncé que « l’augmentation de 50 % des gardes précédemment mise à l’essai sera maintenue et étendue à l’ensemble des médecins du secteur public, ainsi que ceux du secteur privé ». Elisabeth Borne a par la suite mentionné que le gouvernement planifiait également de porter davantage attention à des sujets comme le « bien-être au travail » et l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, notamment en matière de garde d’enfants. « Le droit aux soins est l’une des préoccupations premières des Français. Un des enjeux majeurs est le recrutement de personnel soignant dans nos hôpitaux », a conclu Madame Borne.
« Il faut admettre que la profession de soignant comporte bon nombre de contraintes, comme les services de nuit, les dimanches et les jours fériés. Il était temps, comme l’a promis le Président de la République, de reconnaitre ces difficultés spécifiques et de les compenser. » a-t-elle ajouté pour conclure.
source originale: europe1
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