Anticorps potentiel améliorant l’efficacité des traitements du cancer, selon le CNRS

La non-réactivité aux argent antimicrobien est vue comme le problème principal dans le suivi des patients souffrant d’un cancer. Ceci est dû à l’évolution perpétuelle des cellules cancéreuses qui deviennent progressivement insensibles aux chimiothérapies. Cependant, un groupe de recherche dirigé par un savant du CNRS a réussi à empêcher cette progression.

Les obstacles significatifs dans le suivi médical des patients atteints d’un cancer est l’immunité aux traitements anticancéreux. Cet état de fait s’explique par le fait que ces cellules mutent et deviennent ainsi insensibles aux chimiothérapies. Néanmoins, un groupe connecté à un scientifique du CNRS a fait un bond de géant dans ce domaine en empêchant l’immunité cellulaire. Les résultats ont été publiés mercredi soir dans le journal scientifique « Nature ». Mais comment tout cela prend-il forme exactement ?

L’anticorps freine les modifications des cellules

Lors des séances de chimiothérapie et d’immunothérapie répétées, les cellules cancéreuses se transforment et parfois arrivent à se mettre à l’abri des traitements. Toutefois, l’anticorps créé dans l’environnement contrôlé d’un laboratoire réussit à freiner la protéine aidant à l’évolution de ces cellules. En conséquence, les tumeurs sont toutes vulnérables vis-à-vis des traitements anticancéreux. Membre d’équipe à l’origine de cette découverte, Patrick Mehlen, directeur du centre oncologique de Lyon dévoile les remarquables résultats issus de l’interruption par l’anticorps.

« Dans le cas de l’homme, nous sommes maintenant au stade un des essais cliniques, c’est à dire que le traitement par anticorps seul semble déjà présenter certains bienfaits. En effet, des patients montrent une réduction significative de leurs tumeurs et chez une partie importante d’entre eux, nous avons réussi à stabiliser la situation, ainsi leur cancer n’a pas pu évoluer », explique le savant lors d’un entretien pour Europe 1. Mais les tests sur humains ne s’arrêtent pas là, pour comprendre si coupler l’anticorps aux chimiothérapies aiderait à optimiser les retombées. Cet anticorps a déjà démontré son efficacité chez la souris par des preuves empiriques, augmentant les chances des chimiothérapies pour exterminer la maladie.

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source originale: europe1.fr

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