Aurélien Rousseau assure que l’hôpital fera face aux tensions aux urgences et à la canicule

À la veille d’une vague de chaleur annoncée en France, Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, se montre rassurant en affirmant que « l’hôpital sera à la hauteur », face aux potentielles pressions aux urgences. L’ensemble du système de santé s’est montré à l’épreuve dans le passé et de nouveau, sa strength se déploiera face à cet épisode caniculaire, dit-il .

Avec l’avènement d’une canicule en vue, Aurélien Rousseau, qui est ministre de la Santé, déclare ce vendredi que « l’hôpital réussira à faire face ». Il estime que, même si les urgences sont « sous tension », la situation n’est pas plus « critique » qu’en 2022. Selon ses dires : « l’hôpital a affronté et fera face (…) le dispositif sanitaire est exceptionnellement résiliente et saura se montrer à la hauteur face à cette vague de chaleur, cette annonce est faite ce vendredi sur France info ».

Pénurie d’agents de santé

Ce vendredi, 19 départements sont sous surveillance orange en raison de la canicule, selon les prévisions de Météo France. On s’attend à ce que les températures grimpent davantage. Les hôpitaux, contraints de suspendre ou de « réguler » l’accès à de multiples services des urgences à cause du manque de personnel soignant, s’inquiètent de la venue d’un nouveau rush de patients. Plusieurs porte-parole d’urgentistes ont qualifié l’étendue de ces fermetures « grave plus grave  » qu’en 2022.

Cependant, le ministre de la Santé s’oppose en déclarant : « Je ne qualifierais pas la situation de plus critical. Elle est continuellement tendue, et elle le restera également à la suite de l’été, il n’y aura pas de retour à la normale abrupt. Nous avons un souci de disponibilité du personnel soignant », ajoute-t-il.

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Il conçoit « qu’effectivement (…) on fait face à des tensions sur l’ensemble du territoire, mais aujourd’hui on sait mieux les gérer ». Aucun français ayant besoin de soins médicaux n’a été laissé sans attention médicale grâce à « la prise de contact préalable avec le 15 », soutient Aurélien Rousseau. Il insiste sur l’importance de ce rappel : « Dès l’apparition d’un léger inconfort, (…) on appelle le 15 ». Cet été, « les hôpitaux, principalement les hôpitaux de formation, ont accompli leur travil d’appui et de soutien, tout spécialement pour les hôpitaux plus petits qui parfois ne tiennent pas le coup.

Rare service de réanimation pédiatrique

ls fermetures ciblées intermittentes autorisent les hôpitaux à rester « en activité de jour » ou à fermer seulement « en nuit profonde ». « C’est peut-être pas l’idéal, mais ça « rend possible le maintien de la disponibilité d’un service médical, où autrement cela serait impossible, argumente-t-il.

Alors que dimanche dernier, un petit atteint de bronchiolite a dû être acheminé de l’Ile-de-France vers Rouen par manque de lits disponibles dans le service de réanimation pédiatrique, le ministre met en lumière « le rare besoin grâce à l’offre limitée. En ce moment », dit-il, « on est dans une période où les absences et les congés s’ajoutent ». Il en profite pour rappeler qu’à l’automne une « nouvelle méthode thérapeutique » qui constitue un « moyen fort de faire diminuer l’incidence sur la bronchiolite de manière très considérable », va être mise en place.

source originale: europe1

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