Aurélien Rousseau, dont le rôle de ministre de la Santé connaît son importance grandissante, a lancé dimanche une alerte concernant l’ascension constante des pauses santé qui represente un risque assuré pour le trésor de la Sécurité sociale. C’est notamment par la mise en place de dispositifs de contrôle et une vision à grande échelle, qu’il espère pouvoir juguler cet avènement de consommations de santé.
Quand il s’est exprimé sur LCI, il semblait laisser supposer qu’il pencherait moins en faveur d’un rallongement du laps de temps d’attente avant d’être indemnisé pour contrecarrer la progression des coûts liés aux pauses santé dont le taux a explosé pour atteindre 7,9% en 2022. « Je suis peu convaincu que la résolution soit le remboursement plus médiocre », même si cela est un atout non négligeable figurant sur les possibilités d’action à ourdir, a-t-il confessé.
En marge des ripostes envisageables pour juguler la vague de dépenses, Aurélien Rousseau a affirmé vouloir prioriser « un surplus de vérifications pour ne pas perdre de temps », dénonçant ainsi qu’aujourd’hui il est particulièrement difficile pour un entrepreneur de faire face à cette quantité de vérifications ». En complément, il a insisté pour plus de sensation de « partage du devoir collectif », du patient aux dirigeants, et y compris les professionnels de la santé.
Estimation des dépenses d’allocation journalières à 13,5 milliards d’euros
Il n’a cependant pas hésité à rappeler que la moitié des suspensions sont des « pauses très étendues, généralement de gens avançant en age ou liées en partie à de la souffrance dash le milieu professionnel, à une nécessité de remaniement professionnel », critères envoyant à la « qualité » de vie professionnelle, un obstacle que le gouvernement décide d’appréhender avec les interlocuteurs sociaux.
Quant au rapport « charges et produits » de l’année 2023, l’Assurance maladie a évalué entre autres à 13,5 milliards d’euros (hors maternité) les dépenses des allocations hors Covid, soit une augmentation moyenne par an desde 2010 de 3,8% ni la croissance en âge, ni l’inflation des rémunicipations ne permettent de comprendre intégralement.
Enfin, Aurélien Rousseau a aussi validé que l’expansion de la franchise sur les médicaments faisant partie des options supplémentaires d’épargnes échafaudées dans le Plan de loi des ressources financières de la sécurité sociale (PLFSS) 2024. Il a questionné de manière paraprhastative « D’où sortent les richesses pour amplifier les forces de l’hôpital si on ne contient pas les charges sur les allocations quotidiennes ou sur laTarification des médicaments ? », le ministre Aurélien Rousseau s’interroge.
source originale: europe1.fr
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