Les smartphones de nos jours peuvent déjà héberger la carte vitale sous forme dématérialisée. Ce nouvel aspect de la carte est actuellement testé dans plusieurs départements français et offre un accès direct à l’assurance maladie par l’intermédiaire d’une application, déjà installable pour certains. Tous ceux qui sont affiliés au régime général, à la MSA ou à la MGEN sont éligibles et peuvent utiliser cette nouvelle version de la carte vitale de manière similaire à la carte physique.
Départements participants
Actuellement, pour se servir de cette innovation, il faut être assuré dans les départements suivants : Alpes-Maritimes, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Bas-Rhin, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe et Seine-Maritime. Les résidents de ces départements peuvent déjà télécharger l’application « Carte vitale » disponible sur iPhone et Android (avec au minimum une version Android 12 ou iOS 7). Les règlements stipulent également qu’il faut avoir plus de 16 ans et ne pas être sous tutelle.
La carte vitale dématérialisée peut être montrée chez le pharmacien ou au médecin traitant. Cependant, ces derniers doivent avoir l’équipement nécessaire pour lire ces nouvelles cartes, que ce soit sous forme de QR Code ou via un lecteur NFC (sans contact). Cette initiative sera généralisée à l’ensemble du territoire français d’ici l’année 2024.
Suivi des frais médicaux
Pour utiliser cette application, après son téléchargement, il faut renseigner son numéro de sécurité sociale et fournir un document d’identité. L’Assurance maladie effectuera une vérification de sécurité avant de donner l’accès à la version numérique de la carte. De plus, l’application permettra de suivre toutes vos dépenses de santé et elle peut aussi être utilisée hors connexion.
La carte vitale traditionnelle, reconnue par sa couleur verte, ne sera pas abandonnée, mais elle ne sera plus obligatoire. Notons toutefois que malgré ces similarités, cette e-carte vitale n’a aucun lien avec le projet de carte vitale biométrique qui nécessite l’empreinte digitale de son propriétaire. Ce dernier projet nécessite encore du temps pour sa mise en œuvre et le ministère de l’Économie reste dubitatif quant à son rapport coût-bénéfice.
Bonjour, je m’appelle Emilie et je suis rédactrice ICM46 spécialisée dans la santé et le bien-être. Je suis passionnée par la promotion d’un mode de vie sain et équilibré, ainsi que par la recherche de moyens naturels pour maintenir et améliorer la santé.