C’est une pathologie peu courante, d’où découle pourtant des séquelles potentiellement considérables. Le botulisme, qui se définit comme un trouble neurosensoriel grave résultant d’une toxine provenant d’une bactérie, a entrainé un décès ce mardi. Par ailleurs, huit consommateurs supplémentaires se trouvent actuellement dans une unité de soins après avoir pris un repas dans cette même taverne bordelaise. En moyenne, seul un nombre dérisoire de 30 incidents est répertorié chaque année à l’échelle de la France. Mais il est tout de même essentiel de se montrer vigilant, en particulier lorsqu’il s’agit de préparer occasionnellement des plats stérilisés.
« Il est crucial de comprendre que cette bactérie est partout autour de nous. On la retrouve dans la terre, aux abords des légumes, et bien d’autres », précise le professeur Laurent Baugerie, gastro-entérologue de l’hôpital Saint-Antoine de Paris. Selon lui, le choix premier de toute personne souhaitant préparer des légumes en conserve devrait être de nettoyer soigneusement l’aliment en question. En effet, la cuisson, même à température élevée et prolongée, aura beau toutes les propriétés nécessaires à une élimination totale des bactéries productrices de toxines ».
« Eviter de manger des denrées en conserve si le couvercle se révèle renflé »
Par l’action de la cuisson, on n’arrive tout au plus qu’à « réduire le degré d’intoxication ». Ensuite, le professeur Baugerie divulgue également un conseil pour identifier une conserve qui pourrait receler un danger potentiel. « Si la toxine a eu le temps de se produire, cela peut parfois engendrer une production de gaz, et dans ce cas, le contenu de la conserve se présentera gonflé. Il convient donc de ne pas consommer de conserve qui présente le dessus renflé ».
Un autre conseil utile, qui permet d’établir « si le vide a été correctement conservé pendant des mois, des semaines voir des années », tient en ce qui suit : il s’agit de tendre l’oreille. « Un ‘pschitt’ doit retentir lors de l’ouverture. Sinon, il est préférable de renoncer à la consommation », explique-t-il finalement.
Pour minimiser les chances d’exposition au botulisme néonatal, il est insisté vivement d’éviter le miel à tout enfant âgé de moins de 12 mois.
source originale: Icm46
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