Presque 50% des cancers de l’ovaire et du sein sont associés à une défaillance de certains mécanismes biologiques permettant la réparation des brisures sur l’ADN. Les scientifiques de l’Institut Curie ont ainsi réussi à identifier l’instant précis où l’ADN des cellules malignes se détériore puis se rétablit afin de se propager dans l’organisme. Cette réparation est possible grâce à la protéine theta polymérase. Entraver le fonctionnement de cette enzyme pendant qu’elle agit stoppe la réparation de l’ADN, entraînant la disparition des cellules, et donc des tumeurs.
Un test clinique en cours aux États-Unis
Comprendre ce phénomène pourrait donner le feu vert au développement de traitements spécifiques contre le cancer du sein et de l’ovaire. « En arrêtant ce processus de réparation, cela ne ciblerait spécifiquement que les cancers de l’ovaire et du sein, sans affecter le reste des cellules saines du patient. Il pourrait y avoir potentiellement moins d’effets secondaires néfastes liés au traitement à venir. Ce traitement serait spécifiquement concentré sur le cancer », a indiqué Raphael Ceccaldi, scientifique de l’institut Curie responsable de cette découverte.
C’est avec espoir que celui-ci envisage le développement d’un inhibiteur pour stopper la réparation de l’ADN dans les cellules malignes. Un essai clinique est actuellement en train de se dérouler aux États-Unis.
source originale: Icm46
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