Pharmaciens peuvent maintenant prescrire et administrer les vaccins pour la santé

La révolution de la vaccination en pharmacie

Depuis les premiers jours de ce mois d’août, vous n’avez plus besoin de consulter en première instance un docteur pour obtenir un vaccin. Dans un environnement inédit, les pharmaciens sont désormais aptes à prescrire et administrer le vaccin eux-mêmes. C’est le principal objectif de cette nouvelle mesure qui vise une augmentation de la couverture vaccinale tout en libérant davantage de disponibilités dans les cabinets médicaux déjà surchargés. Cependant, cette nouvelle pratique est soumise à quelques conditions.

Tout d’abord, elle ne s’adresse qu’à la population de plus de 11 ans. Les enfants plus jeunes restent sujets à une prescription de leur médecin généraliste ou pédiatre. Malgré cette contrainte, de nombreuses voix viennent saluer cette innovation. L’une de ces voix affirme : « L’aspect pénible de la prise de rendez-vous et l’attente excessive sont les principaux maux qu’il peut résoudre. Ainsi, la procédure de prise de rendez-vous pourrait être allégée. À 100%, j’approuve cette décision. » Une autre rappelle : « Obtenir un rendez-vous médical est un véritable parcours du combattant qui nécessite de longs déplacements. En revanche, la pharmacie est souvent localisée non loin de mon travail. Il suffit de quelques minutes pour tout régler, c’est vraiment génial. »

Au secours des jeunes adultes

On retrouve parmi les vaccins disponibles en pharmacie tous les incontournales, tels que ceux contre la coqueluche, rougeole ou l’hépatite B, sans oublier les vaccins contre la grippe ou le Covid-19. La visée principale est d’augmenter la couverture vaccinale chez des groupes de population qui ne vont pas forcément consulter un médecin.

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Les jeunes adultes, les actifs en particulier, seraient la première population auquel cet effort serait adressé, comme le souligne Bruno Maleine de l’Ordre National des Pharmaciens, « La population des jeunes adultes, souvent en bonne santé, ne se rend pas toujours chez le médecin. Ainsi, en se présentant à la pharmacie, ils se verront proposer un bilan de leur situation vaccinale, ce qui n’était pas le cas auparavant. »

La formation des pharmaciens est en cours, mais d’ici quelques semaines, environ 10 000 des 60 000 pharmacies disponibles commenceront à vacciner contre diverses maladies. Depuis la publication officielle du décret au début du mois d’août, c’est aussi auprès des infirmiers, infirmières et sages-femmes que l’on peut obtenir une prescription et bénéficier d’une vaccination.

source originale: europe1

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