Traitement préventif bronchiolite pour bébés disponible dès vendredi

Pour faire face à la bronchiolite qui affecte jusqu’à 500.000 nourrissons chaque année, une thérapie préventive sera disponible à partir de ce vendredi. Sous la forme d’une injection, ce sérum fournit aux bébés les anticorps nécessaires pour se defendre contre la maladie.
Une innovation significative. A compter de ce vendredi 15 septembre, les nourrissons peuvent bénéficier d’un traitement prophylactique contre le VRS (virus respiratoire syncytial), agent majeur causant la bronchiolite. Le Beyfortus, produit par Sanofi et AstraZeneca sera donc accessible dans les centres de santé et peut être commandé dans les pharmacies. Le gouvernement espère que cette thérapeutique réduira les cas sévères et allégera en conséquence le système de santé. Près d’un demi-million d’enfants sont touchés chaque année, avec les urgences de l’hiver dernier submergées en raison du grand volume de cas. Nous nous intéressons ici à la population ciblée par ce traitement et à son fonctionnement ?

Un sérum

Sous la forme d’une injection unique dans la cuisse du nourrisson, ce sérum n’est pas un vaccin. C’est une thérapie anticorps monoclonaux. Ce qui signifie que les bébés reçoivent par injection les anticorps nécessaires pour être armés contre la bronchiolite.

L’immunité est donc presque instantanée, s’enthousiasme Charles Wolf, responsable vaccin France chez Sanofi. « Une seule injection assure une protection pour toute la saison avec un taux d’efficacité exceptionnel de plus de 83% contre les hospitalisations dues à des bronchiolites VRS », précise-t-il. « C’est une dose mais il y a deux formulations, une de 100 mg pour les nourrissons de plus de 5 kilos et une dose de 50 mg pour ceux qui pèsent moins de 5 kilos. »

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Tous les jeunes enfants de moins d’un an qui vivent leur premier hiver cette année sont éligibles pour ce traitement, qui est entièrement remboursé. Les parents de nouveaux-nés seront capables de protéger leurs enfants avant même qu’ils quittent la maternité. Par ailleurs, le traitement peut être dispensé par un pédiatre, une infirmière, ou une sage-femme.

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