Que vaut la consommation de produits bio ou locaux pour nous et la planète ?

Un nombre croissant de citoyens français prêtent une attention particulière à leurs habitudes de consommation et recherchent surtout la qualité. Mais alors, comment pouvons-nous consommer plus intelligemment tout en étant respectueux de l’environnement ? Doit-on privilégier le bio, privilégier les produits locaux, ou plutôt adhérer à des modes de distribution à circuits courts ? Bien que ces concepts puissent sembler distincts, ils sont en réalité plutôt complémentaires qu’en opposition.
Les termes « bio », « local » et « circuit court » apparaissent régulièrement dans les discussions sur la consommation responsable. Mais que signifient-ils réellement ? Considérons, par exemple, le mot « circuit court », il est employé pour indiquer qu’il n’y a eu qu’un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur finale. Cependant, il ne faut pas nécessairement déduire que le producteur, le vendeur et l’acheteur sont géographiquement proches.

« Le bio assure l’absence de produits chimiques »

« Ces trois concepts distincts ne devraient pas être juxtaposés, mais plutôt combinés », déclare Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). D’après elle, il serait idéal que les consommateurs bénéficient d’un accès à des aliments qui sont simultanément local, en circuit court et biologique : « En optant pour le bio, on est sûr qu’il n’y a aucune utilisation de produits chimiques de synthèse ». Ces substances chimiques nocives affectent les sols, les écosystèmes et notre santé également.

Il faut cependant rester vigilant, les aliments biologiques ne sont pas entièrement exempts de défauts. Ils peuvent provenir de l’autre extrémité de la planète, générant une quantité importante de plastique utilisé pour les protéger contre une possible contamination par des aliments non biologiques. C’est une des limitations du bio disponible en supermarché, qui présente plus de contraintes comparé au bio vendu en circuit court ou directement par le producteur.

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Un autre obstacle pour le consommateur aspirant à acheter du bio en supermarché est le coût. Les produits disponibles dans les grandes surfaces sont généralement plus coûteux en raison des marges plus élevées obtenues.

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